Vendredi 20 février 2015, se produisait le groupe allemand Milky Chance au Transbordeur de Villeurbanne (Lyon).
Composé de Clemens Rehbein et Philipp Dausch, le duo c’était fait remarqué internationnalement après la sortie de leur tube « Stolen Dance » en 2013 qui est depuis diffusé en long et en large sur les radios du monde entier. Leur album Sadnecessery a été très bien accueilli après sa sortie en mai 2014, composé de musiques éléctro-folk, souvent influencées par le reggae.
Considérant l’album comme l’un des plus réussis de l’année 2014, on a voulu savoir ce que çela pouvait donner en concert!
Vendredi, après une sympathique journée à visiter la ville de Lyon (il a fait beau, on a même pu manger en terrasse place des Terreaux), nous nous sommes rendus à Villeurbanne : direction le Transbordeur! Salle très chouette qui propose de belles têtes d’affiche tout en gardant une capacité de 2 000 places, qui permet une certaine proximité forte agréable entre le public et les artistes.
En arrivant à 18 heures, on se met dans la queue histoire d’être bien placés dans la salle. A 19 heures les portes s’ouvrent, et le public commence à rentrer. Arrivés près de la scène (3ème rang) on commence à parler aux gens autour de nous pour faire passer le temps, puis très vite il est 20 heures : la première partie commence avec Kafka Tamura. Okay, on avoue n’avoir pas forcément pris le temps de découvrir le groupe avant de venir. Mais ça nous plaît bien, c’est fin, la chanteuse à une magnifique voix et les airs sont variés.
Petit moment de pause, changement de matériel sur scène, quelques minutes d’attentes à s’agiter sur « I wanna be like you » du Livre de la Jungle, et le groupe à 21 heures fait son apparition! Le duo est accompagné d’un certain « Antonio » (On sait comment il s’appelle car une fan hystérique avait la fâcheuse tendance de crier « Antoooonioooooo » entre chaque titre du concert).
Le groupe commence en douceur par des titres de son album; « Stunner », « Fairytale », petit à petit, les rythmes et les basses arrivent! En fait, plus les titres s’enchaînent, plus nous nous disons que le style de musique de Milky Chance est parfait pour les concerts (Oui on adore danser). Cependant, le public du Transbordeur ne semble pas très éveillé; les gens sont debouts, regardent la scène, mais de là à danser… On ne sait pas ce qu’il se passe, heureusement le groupe de fans où on se trouve se lâche et n’hésite pas à sauter un peu partout, et danser sur les rythmes et la voix si spéciale du chanteur. A un moment, c’est trop, quelqu’un dans le public crie « ambiance en carton!! » : elle a pas tort! Mais que fond les lyonnais? C’est au moment où le groupe commence à interpréter des titres tels que « Sadnecessery« , « Flashed Junk Mind » ou encore « Sweat Sun » que le spectacle devient vraiment prenant.
Au deux tiers du concert, celui-ci change complètement de tonalité. Le concert qui jusque là était plutôt rock/folk se transforme en un show éléctro. Les morceaux de bois installés sur scène comme décors changent de couleur, les stroboscopes s’agitent, et là vraiment on se laisse aller, bercés par les 3 mecs sur scène. Ce qui est remarquable c’est que la musique devient éléctro tout en gardant le côté original : seul le refrain se transforme ou alors un harmonica rappelle les airs. On apprécie les remixes de « Indigo » ou encore « Running ».
Stoned In Paradise
Pour terminer le Show, le groupe nous garde bien-sûr sa »Stolen Dance« , en version originale, puis revisitée éléctro sur les refrains. C’est puissant, on a envie que cela ne s’arrête jamais! Les « Stoned In Paradise, shoudn’t talk about it » résonnent dans la salle. On sent la satisfaction du public (qui malgré tout on le pense aurait pu être plus dynamique).
Après un rappel, Milky Chance finit par l’excellent « Down By The River » qui met tout le monde d’accord : ce concert c’était chouette. dommage que le public ne se soit pas laissé plus aller. Une chose est sûre, Milky Chance a tout d’un grand avec seulement un album à son actif. On souhaite au groupe une belle carrière musicale qui ira au dela de ce qu’elle est aujourd’hui.