Alors qu’il arpente les routes de France pour faire connaître sa musique, Mokado s’est approprié la scène parisienne du Badaboum le temps d’une soirée.

Il est 21 heures passées de quelques minutes lorsque Mokado, habillé de son masque et de son bonnet, arrive sur scène, après l’ouverture de VAPA, en première partie.

Lors de notre entretien, le musicien nous avait prévenu : « Quand on écoute mes morceaux chez soi, certains morceaux sonnent vraiment très calmes, voire reposants. Sur scène, c’est l’inverse. Le show est énergique, très très électro« . Et ça n’a pas manqué. Pendant plus d’une heure et quart, Sylvain (prénom de Mokado) se donne et fait vibrer les murs du Badaboum. Son plaisir d’être sur scène est partagé par les spectateurs, venus en nombre ce soir-là. Nous sommes vendredi soir, et c’est l’occasion, pour beaucoup, de relâcher la pression de la semaine.

Entre percussions, claviers et boîtes à rythmes, Mokado a su créer un show scénique plaisant et captivant, puisant chez Rone et Kavinsky en termes de musicalités, avec des morceaux bien distincts, avant de laisser place à un set électro sans pause, qui électrise le public au fil de la soirée. Le show lumineux est simple, mais hypnotique. L’ambiance est bonne, et la foule semble conquise, comme en témoignent les différents rappels en fin de show.

On regrette toutefois que le concert n’ait pas commencé un peu plus tard dans la nuit, ce à quoi ce genre de set de musique électronique se prête, afin de pas être seulement une première partie de soirée. Toutefois, une chose est sûre, Mokado a proposé une excellente mise en bouche aux fêtards, prêts à danser toute la nuit.