Le 13 et 14 avril dernier, l’Esplanade de l’Europe de Tournai accueillait La Smala Festival pour sa sixième édition. Deux jours pour faire le plein de rap, hip-hop, reggae et musiques du monde.
13 avril, première journée du festival, considérée comme l’apéro de la Smala. Tout le festival n’est pas encore accessible. Il faudra attendre le lendemain pour découvrir les deux autres scènes.
Avec le titre, on a été un peu mauvaise langue car le soleil est au rendez-vous. Les festivaliers attendent les concerts, une bière à la main. À la carte, plusieurs choix : Hoegaarden, Cubanisto et la traditionnelle Ginette, en simple ou en triple.
Sur le festival, pas de monnaie mais des tickets, tout en sachant qu’un ticket = 1 euro. Le temps est agréable, en espérant qu’il se maintienne pour le week-end.
L’ordre de passage des artistes est quelque peu modifié. C’est donc Impact, rappeur tournaisien, qui inaugure le Flow Parquet. Un des spectateurs agite le drapeau du Standard de Liège avec ferveur. Avec son Général Bordel, Impact ambiance le public. La Smala Festival commence bien. Entre les concerts, la camionnette de Tarmac, application qui propose le meilleur de la musique et de l’actu rap/hip-hop, s’occupe de l’ambiance. On entend du Niska, du Booba ou encore du DTF à travers le festival.
Vient ensuite le tour de Youssef Swatt’s. Du haut de ses 20 ans, le rappeur, tournaisien également, enchaîne ses morceaux mais reprend également un classique : Petit Frère d’IAM. Il nous parle de ses futurs projets puis fait monter 5 musiciens sur scène afin de l’accompagner. Les textes de Youssef Swatt’s mêlés au saxophone, à la batterie, à la guitare et au synthé donnent un tout qui mérite le coup d’oeil. Une excellente redécouverte du rappeur qui avait fait la première partie de Hugo TSR lors de son passage à l’Aéronef de Lille.
La première soirée est clôturée par les Rockin’ & Drinkin’ Guys, qui assurent et livrent une performance scénique survoltée, suivis d’Endless Dive et Ash.K.L. Une excellente première soirée en somme.
Pour la journée du 14 avril, la pluie menace. Et la couleur du ciel n’annonce rien de bon qui vaille.
À 17h30, Isha débarque sur le Flow Parquet, une heure après Kekro. Le rappeur bruxellois qui ne cesse de se faire remarquer partout où il passe gère parfaitement.
Peu de temps après, la hantise de tout le monde prend forme et les averses s’abattent sur le festival. Chacun se met à l’abri sous les différentes scènes mais la musique et les concerts continuent.
On profite du reggae, on mange un coup, la pluie se calme et arrive Lino, juste après Don Choa. Le leader d’Arsenik, tête d’affiche du festival, assure et débite les punchlines. De quoi ravir les fans de la première heure. Pendant ce temps-là, Volodia subjugue tout le monde à la Smala Ravane.
À 23 heures, Cut Capers arrive au Flow Parquet et s’impose comme une des plus belles découvertes du festival. Les membres du groupe britanniques sont tout feu tout flamme (preuves en photo) et font danser le public. Ça swing, c’est rock, que du bonheur ! Passer de Lino à Cut Capers est une étrange sensation, mais c’est ce qui fait tout le charme de La Smala Festival.
La nuit se termine avec La P’tite Fumée et Manudigital. De quoi parfaitement clore le festival.
Déjà 6 éditions pour La Smala Festival, et on en espère déjà une septième. Même si le village est assez petit, le festival est intimiste et la bonne humeur au rendez-vous, malgré la pluie. Quant à l’équipe, elle est souriante et aux petits soins avec les festivaliers.
La Smala Festival ouvre la saison des festivals d’une belle façon. Vivement l’année prochaine !
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