Son dernier EP, Mauvais Joueur, est sorti en février 2023. Depuis, The Doug chante ses chansons à travers la France, et même dans des Zéniths. Nous l’avons rencontré à l’occasion de sa venue au Splendid de Lille.

Comment se passe ta tournée ?

Tout se passe super. La tournée se passe bien, on enchaîne les dates. Le mois de mars a été un peu fatiguant. On arrive au bout du mois le plus chargé de ma carrière en termes de live.

Comment t’es venue l’idée de la tournée des Zénith ?

Cette idée nous est venue en soirée, et on l’a trouvée très drôle. On en a parlé au tourneur et au label, et ils nous ont tous suivis. Elle s’est mise en place très rapidement. C’est cool si une idée comme celle-ci ait pu m’aider à avoir un peu de visibilité.

Tu as grandi dans un univers musical ? Par le passé tu as repris Bardot ou Brassens, et ta voix est parfois comparée à celle de Bashung.

Je n’ai pas grandi dans un univers spécialement musical. Mon père écoutait peu de musique. Ma mère était branchée rock et punk. Cependant, il y avait ce goût pour les vieilles chansons. Alain Bashung est un artiste que j’ai découvert assez tard. Quand on m’a dit pour la première fois que ma voix pouvait lui ressembler, je m’y suis intéressé et j’ai trouvé ça incroyable.

Comment tu as fait pour concevoir ton personnage scénique de The Doug ?

The Doug est une personnalité de scène qui m’est venue assez naturellement. Le public voit The Doug comme un personnage un peu loufoque. C’est un mix de personnage et de ce que je suis dans la vraie vie.

« Le public voit The Doug comme un personnage un peu loufoque »

Comment as-tu créé ton show scénique ?

La tournée des Zénith, je ne la fais pas avec mes musiciens. Je suis en guitare voix ou avec des bandes derrière. En salle, je suis accompagné d’un batteur et d’un guitariste. Être accompagné prouve que j’ai franchi une étape. Certains de mes morceaux prennent en intensité en live grâce aux musiciens. L’énergie sur scène est tout autre quand on est accompagné.

Certains médias parlent de toi comme un rappeur. Tu te considères comme tel ?

J’ai commencé par le rap. Je ne me pose par la question. Rappeur est devenu un terme qui englobe énormément d’artistes et de genres. Ça ne me choque pas d’être catégorisé de la sorte, même si certains de mes morceaux ne sont clairement pas du rap.

Quels sont les thèmes qui t’inspirent ?

Les thèmes que j’aborde me viennent spontanément. J’aime parler de la déprime et du mal-être. Le moment définit les thèmes que je traite.

Quel regard tu portes sur ta génération ?

J’ai envie de souhaiter bon courage à ma génération. Comme dirait les chants militants, « On est là, on est là ». Je ne peux que porter un regard empathique sur ma génération car ça va être compliqué et il va falloir se bouger les fesses.

La vidéo est quelque chose que t’apprécies dans ton univers artistique ? Car tu as fais plusieurs clips, mais également des vlogs sur ta tournée des Zénith.

La vidéo est structurante pour l’image que j’essaie de donner. L’objectif est de créer un univers cohérent. Un clip peut servir à faire aimer un morceau à un auditeur.

Qu’est ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?

De faire de la thune grâce à ma musique, de l’amour et de la sérénité.