Son deuxième album Let It Glow, sorti fin 2015, est une vraie pépite. Actuellement en tournée, Rover était de passage au Splendid de Lille le samedi 27 mars 2016 pour nous transporter dans son univers musical bien particulier. L’homme à la voix capable d’aller très haut dans les aiguës, puis de redescendre avec assurance dans des graves profonds nous a surpris lors de cette soirée.
Accompagné de sa veste en cuire et de trois musiciens, Rover commence le concert avec grande fermeté sur le titre « Along » qui fait déjà raisonner les accords de guitares, les claviers et un rythme surpuissant à la batterie sur le refrain. « Odessey » (toujours extrait du dernier album) nous transporte dans une ambiance plus douce avant l’excellent « Call My Name ». « On va jouer une vieille chanson des années 20, ils vont reconnaître » nous lance Rover, un homme dans le public répond en criant « Ziggy Stardust ? ». Le chanteur se met à rigoler, « presque! » avant de lancer son titre phare, succès du premier album, « Aqualast ». L’effet du titre est toujours époustouflant, la lenteur du rythme nous laisse apprécier les variations du timbre de voix que nous offre l’artiste.
« On va jouer une vieille chanson des années 20, ils vont reconnaître »
« Je suis breton, mais pas alcoolique. Qu’est-ce que ça peut pouvoir dire « Trugar » à votre avis? »
Personne ne sait répondre à la question de Rover afin de traduire le titre de la chanson qui va suivre… « Ah on est dans le Nord-Pas-de-Calais ici… D’accord j’ai compris ». Trugar signifie en fait « Bonheur » en breton. Sur « HCYD », l’orgue retentit. Sur « Champagne », ce sont d’avantage les grattements de guitare qui sont mis en avant, mais aussi l’harmonica!
Avant d’écouter un « Tonight » attendu par des fans dans la salle, nous redécouvrons « In the End », extrait du dernier album. L’artiste et ses accompagnateurs quittent ensuite la scène. Les rappels retentissent peu de temps avant un come-back. On apprécie alors le titre qui porte le nom de l’album « Let It Glow » avec ses accords doucement plaqués au piano et la voix de l’artiste qui s’évade dans les aiguës sur le refrain. Les percussions sont aussi très intéressantes puisqu’elles apportent une dynamique surprenante à la deuxième moitié du morceau qui est uniquement instrumentale. Nous croyons que le show va se finir sur le bel « Innerhum », mais un second rappel intervient. Pour finir en beauté, Rover donne tout sur une reprise de « Dancing With Myself » de Billy Idol, où le public se déchaîne dans une ambiance à son apogée.