La programmation de l’édition 2017 du jardin du Michel était alléchante ! On vous raconte notre dimanche avec notamment Tryo, Sum41, GiedRé, Flying Orkestar…

Cette année marquait un véritable tournant dans l’histoire du festival qui se séparait de la ville emblématique de Bulligny, qui a vu naitre le JDM, pour Toul (à 20 minutes de là). N’ayant pas connu l’emplacement qui a fait vivre les éditions précédentes, nous ne pourrons pas comparer les deux. On sait que les deux sont clairement différents (l’un à la campagne, l’autre en ville), mais cela nous permet de ne pas faire nos nostalgiques ! Pas toujours facile de changer de lieu, quand on a fidélisé un public à un autre endroit !

De notre côté, nous découvrons un lieu avec du cachet, sur les rives de la Moselle, avec vue sur les remparts de Toul. C’est beau !

Un peu en retard, on profite de faire un tour du propriétaire, de charger notre « Mastermich » (un système cashless pour payer sur le festival) et on court découvrir Flying Orkestar qui est sur la grande scène. Ambiance balkanique et petite danse des membres du groupe pendant le concert. Complètement déjantés, on se laisse vite prendre au jeu ! Flying Orkestar nous parle d’aimer son prochain et d’aimer la bière, on sait qu’ici il parle au bon public !

On part ensuite se désaltérer avant le concert de GiedRé, bière ou sirop, pas le même combat. On s’amuse quand même à goûter le sirop cactus (oui presque un sacrilège de boire un diabolo en festival, mais le choix de sirop était trop important pour ne pas se laisser tenter !).

GiedRé fait son apparition sur la petite scène, on se pose en hauteur. On apprécie la petite butte qui permet d’avoir plusieurs angles de vue et de se mettre assis en face de la scène. On adore GiedRé et ses petits pics « Vous êtes à 2heures de Paris, mais vous avez quand même l’électricité ! ». Fidèle à elle même, impossible de décoller de son concert tellement ses musiques sont décalées et drôles ! Un vrai personnage à voir en live (avec des invités hors du commun comme Jean Pierre Pernaut et Marie-Ange Nardi).

Direction la grande scène à nouveau. Au JDM, les concerts n’empiètent pas les uns sur les autres, on peut donc se tenter un grand chelem musical ! Avant que Tryo monte sur scène, on aperçoit le fameux Michel qui guette leur arrivée. Tout de suite repéré, il posera avec le sourire avec les festivaliers. Celui qui a vu naitre le festival, a chaque année le droit à son moment de célébrité.

Arrivée de Tryo, ces 4 là ont le sourire et le partage sur scène. Le concert commence par le très emblématique Ce que l’on s’aime. Après quelques titres, des drapeaux « Tryo » sont lancés dans le public et des techniciens en brandissent sur scène, avant de les laisser flotter. Cela donne quelque chose à cette scène, quelque chose d’humain et de léger. Pour Waston, c’est le drapeau de Sea Sheaperd qui sera la vedette l’espace d’un instant. Le public est en communion, il faut dire que le groupe a alterné des musiques de leurs différents albums, de quoi contenter tout le monde ! Et surprise, à un moment c’est au public de choisir les chansons que le groupe va jouer (des extraits, mais de quoi raviver de vieux souvenirs !). Un petit live Facebook est aussi improvisé, avant d’inviter une personne du public à venir jouer & chanter le titres de son choix avec Guizmo, Daniel, Mali et Manu. C’est Antoine, un jeune téméraire du public qui prend la guitare un peu timidement et choisi de jouer Marcher Droit, un titre très engagé de l’album Ce que l’on sème. Un peu impressionné (et y a de quoi), le groupe l’épaule, on imagine que ce souvenir restera à jamais graver dans sa tête! Une petite pause dans le concert, qui nous montre encore à quel point le groupe est accessible et aime partager !

On sent qu’ils ont du plaisir à être sur scène et c’est communicatif. Bien évidemment Tryo ne serait pas Tryo, sans quelques prisent de position politique. On ne voit plus tellement d’artiste le faire sur scène et c’est ça qu’on aime chez eux : ce qu’ils défendent dans leurs textes et en live ! Place à Greenwashing, titre sur la défense écologique. Petite dédicace et invention du verbe « Hanounaniser » lors de Sortez les poubelles. Le concert se finira sur le très connu Désolé pour hier soir, que le public chante en cœur !

C’est avec un sourire jusqu’aux oreilles qu’on s’apprête à traverser la foule pour essayer de trouver quelque chose à manger ! On s’arrête un instant pour regarder la performance de la face sonore avec des étoiles plein les yeux.

On repart à la quête de nourriture, mais de nombreux stands commencent à afficher des ruptures de stock… On se dit que les associations du coin qui tiennent les stands, n’ont pas assez mesurer la faim des festivaliers. Après des longues minutes d’attente et le concert de Lucille Crew qu’on voit nous passer sous le nez, on abdique et on se contentera de sucré et d’un tour au bar pour prendre des forces !

On ne va pas vous mentir, ceux qu’on attendait par dessus tout sont les SUM41. C’est assez incroyable de se dire qu’ils ont ici en Lorraine (enfin Grand Est). Notre nous de 12ans les écoutait en boucle et n’y aurait jamais cru. Le ton est donné dès le début avec The Hell Song et Over My Head. Here we go, le public est bouillant et ça part dans tous les sens. Le festivalier qui m’avait dit quelques heures auparavant pendant le concert de Tryo qu’ « Aujourd’hui plus personne n’a la culture du pogo, c’était mieux avant » devait être ravi !

Le Rock américain de SUM41 est parfait pour sauter et gesticuler partout ! Bien qu’ils font plaisir au public, ils n’oublient par leur nouvel album avec Fake My Own Death. Ils font un parfait mélange des titres emblématiques et des nouveaux. Il faut dire que SUM41 reste SUM41 et qu’ils ne se sont pas éloignés de la musique de leur début. Une floppée de téléphones portables sortent de leur cachette pour filmer pendant que tout le monde chantent (crient) Cause i’m in too deep, and i’m trying to keep, up above in my head, instead if going under ! Après un rappel, le concert sera finira en fanfare sur Fat Lip. Nos jambes n’auraient pas supporter une musique de plus, tellement nous avons donné toutes notre énergie pendant ce dernier live de la journée et du JDM 2017.

On a passé un excellent dimanche au Jardin du Michel, malgré un petit raté niveau nourriture, un passage étroit entre les stands pour circuler et le surplus de basse pendant certain concert. Mais on retiendra le positif de notre première fois chez Michel, avec des toilettes sèches accessibles (on a jamais attendu plus de 5minutes) et PROPRES (c’est très important de le préciser, c’est pas partout comme ça), la bonne humeur des bénévoles et festivaliers, la vue sur les remparts de Toul et bien évidemment la programmation ! Un petit bonus pour le visuel du festival, qu’on affichera fièrement dans notre salon. On se dit à l’année prochaine Michel ?

Retrouvez le reste des photos de notre journée au JDM ici !

Photos : E.C