Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes rendus au festival Les Nuits Secrètes. Cette année, c’est la journée du samedi qui a attiré notre attention. Au programme : The Blaze, Tamino, Fishbach, Biga*Ranx ou encore Favé, entre rayons de soleil et averses.

Le festival

Cette nouvelle édition du festival a attiré 58 000 festivaliers, soit une fréquentation en constante augmentation depuis la crise sanitaire.

Au fil des ans, le festival parvient à conserver son caractère familial, tout en proposant une programmation musicale éclectique et de qualité. L’enceinte du festival n’est pas trop grande, et il est toujours possible de trouver un endroit pour se reposer, ou pour danser. Peut-être manque-t-il de quelques coins d’ombre, lorsque le soleil est de sortie.

Chose importante, malgré l’inflation, le festival est parvenu à conserver des tarifs abordables, que ce soit en termes de boissons ou de nourriture. Par exemple, il est possible de trouver des pintes de bière à moins de 7 euros, ce qui est de plus en plus rare, surtout si nous comparons les tarifs avec ceux d’autres gros festivals alentour comme le Main Square Festival ou le Cabaret Vert.

Les concerts

Nos pérégrinations musicales du samedi ont démarré avec Biga*Ranx sur la Grande Scène. Entre rayons de soleil et grisaille, le reggae et la dub de l’artiste tourangeaux ont conquis le public. De plus, malgré les innombrables dates de l’artiste dans différents festivals à travers la francophonie, ce dernier parvient à ne pas simplement performer, mais à également tisser un véritable lien avec son public.

C’est devant un public bouillant que Favé commence son concert, en retard. Les pogos sont nombreux. Sommet, Business Man ou encore Urus font trembler l’Eden.

La voix de Tamino est magnifique, c’est un fait indiscutable. Malheureusement, était-ce réellement pertinent de le programmer sur la Grande Scène à 19 heures ? Alors que Biga*Ranx avait chauffé le public, l’ambiance retombe. Peut-être aurait-il fallu inverser les passages des artistes afin que l’ambiance monte progressivement au sein du festival, pour une apothéose dans la soirée.

Outre cela, c’est toujours un plaisir de retrouver l’artiste belge sur scène, alternant entre les morceaux d’Amir et Sahar, ses deux albums, respectivement sortis en 2018 et 2022.

Fishbach à quant à elle une sacrée personnalité. Avec une certaine nonchalance, un verre de vin rouge dans une main et une cigarette dans l’autre, la chanteuse enchaîne les morceaux de son répertoire.

Nous ne gardions pas un bon souvenir du passage de The Blaze au Zénith de Lille en 2019 en raison d’une mauvaise gestion sonore de la part de la salle. Grâce aux Nuits Secrètes, nous avons pu savourer un set parfait. De quoi en prendre plein la vue, et plein les oreilles.

L’ambiance devant Vladimir Cauchemar était électrique. Entre effets lumineux, pyrotechniques et sortie de lance-flammes, le DJ et producteur français a fait le show jusqu’à 3 heures du matin. Mais se contenter de diffuser des morceaux pour enflammer le public, n’est-ce pas un peu facile ? Cependant, les festivaliers semblaient ravis. Mission réussie, donc.

Cette journée du samedi fut une réussite, avec une affluence relativement bien gérée, malgré un temps d’attente important aux stands de nourriture, et des concerts de qualité qui ont donné du baume au cœur aux festivaliers.