Le festival des Eurockéennes 2014 s’est déroulé avec succès ce week-end. De 17 heures vendredi 4 jusqu’à 1 heure lundi 7 juillet, nous avons pu apprécier les concerts qui se sont déroulés sur les 4 scènes du festival.
Bien que la pluie soit là le vendredi, avec en plus de ça une alerte orange, nous avons apprécié tout de même la pop-psyché de Temples dans le cadre exceptionnel de la plage. On a également été surpris par Findlay à la Greenroom avec son rock prenant ainsi que MØ qui reste sans doute notre découverte du festival! Pas déçu par Metronomy qu’on a eu la chance de rencontrer et qui nous a offert un show coloré enchaînant les hits! Les Pixies étaient de retour avec un show à la hauteur des attentes du public, qui a été ravi de pouvoir chanter le célèbre « where is my mind » avec le groupe. Bien-sûr la soirée du vendredi annonçait une des plus grande tête d’affiche du festival: Stromae. Malgré la pluie qui tape, le public « de la maternelle à la maison de retraite » est là (Comme le dit si bien Jean Paul Roland, le directeur général du festival), bien décidé à passer une bonne soirée quelques soient les conditions climatiques. Stromae de son coté n’hésite pas à assurer à son public que la pluie n’empêchera pas le concert d’être super. Groupe de clôture de la soirée du vendredi à la Greenroom; les Casseurs Flowters sont là pour leur show, le public lui semble rentré au chaud.
Metronomy // Le site du Festival // Casseurs Flowters – GreenRoom
Le samedi, on se remotive. On implore le soleil, et c’est bingo: le beau temps s’installe! Heureusement, on a pensé a prendre les bottes de pluies (qui sont d’ailleurs TOP TENDANCE et en grand nombre sur cette édition 2014) car le terrain est boueux, pardon très boueux. C’est comme ça que l’on a pu aller danser avec Pegase au Club Loggia dès le début de la journée. A 19 heures Gaëtan Roussel débarque sur la grande scène, c’est dingue on ne pouvait imaginer une telle ambiance sur ses titres (on a encore le « inside outside » dans la tête)! D’ailleurs on l’a croisé aussi ce monsieur qui, rappelons-le reste le chanteur de Louise Attaque! Après quoi, on enchaine les concerts plus fous les uns que les autres: Les Franz Ferdinand plus en forme que jamais et bien décidés à nous faire danser sur leurs tubes qui mine de rien ne se comptent plus sur les doigts de la main. The Parov Stelar Band, c’est le moment folie de la soirée: La Greenroom est en feu, ça chante, ça siffle, ça saute. Le public semble tomber amoureux des mélodies, des trompêtes et du saxophone, l’electro-swing swingue, c’est ce qu’il faut, on ne demande pas plus. Les Shaka Ponk arrivent ensuite sur la grande scène, plus énervés que jamais (dans le sens positif) les effets spéciaux s’enchainent sur un écran en fond de scène, tout comme les tubes. M.I.A est la surprise de la soirée, avec une énergie débordante sur la Greenroom elle se permet de faire monter des festivaliers sur scène pour danser avec elle sur ses tubes, c’est chouette! Ensuite, la grosse star de la soirée arrive: le jeune et talentueux dj Skrillex, venu tout droit de Los Angeles qui rend dingue le public de la grande scène. On a juste une chose à dire, c’était « trop fat ». Là-dessus, on en a plein les jambes et on reprend les prières pour la météo du dimanche!
Gaëtan Roussel et Pedro // Franz Ferdiand – La Grande Scène // Skrillex – La Grande Scène
Dimanche… Ah dimanche.. On part pour le festival en ayant regardé la météo… « Nombreux orages et averses : Alerte orange »… On prépare le poncho, les bottes et on se motive. Le temps est orageux, lourd mais on fera avec! On se ballade, on écoute les excellents Catfish à la plage, puis Patrice, puis Biffy Clyro, soudain c’est le drame : le ciel est noir, les premières gouttes tombent, puis la première averse. Heureusement ça ne dure que 5 bonnes minutes. A 20h30 le ciel semble se dégager, pourtant on reçoit des messages des gens des alentours « Vous allez bien, pas trop mouillés? » « Oulala ce qu’il grèle, mes pauvres sur le festival.. ». Sur le coup on ne fait pas les crânes.. Et pourtant, plus Foster The People jouent leurs musiques mélodieuses et entraînantes, plus le ciel se découvre. Et finalement il continuera à faire beau toute la soirée! Après avoir bien savouré Foster The People pendant 1 heure (qui a paru très courte d’ailleurs) on fonce voir LE grand Robert Plant avec son groupe « The Sensational Space Shifters »! Oui! Oui! Vous savez le chanteur du groupe mytique Led Zeppelin. Le concert est très convivial, sûrement un des plus marquant de l’édition 2014. On danse sur du bon vieux rock, le chanteur nous regarde dans les yeux, c’est sincère, c’est beau! En plus de ça Robert Plant s’est fait un plaisir de nous chanter son nouveau titre « Rainbow »; envoûtant comme jamais avec ses « Ouhouhouhouh ». La dernière demi-heure reste le plus « HUGE » du concert avec des reprises du groupe Led Zeppelin. On danse en rythme comme au vingtième siècle sur « Whole Lotta Love » qui raisonne sur le Malsaucy. Le concert se finit, il est alors 22h30 et on ne se doute pas que du si gros est encore à venir. En redescendant sur la greenroom, on est fort étonné du monde venu écouter le comité Fauve. Le concert est puissant, rythmé, avec des visuels comme on en voit peu (sur les 2 écrans géants, un écran en fond de scène, et un de chaque coté intérieur de la scène). Le groupe est bien décidé à faire revivre au public le concert qu’ils avaient fait l’an dernier sur la plus petite scène du festival, incapable d’accueillir la totalité des gens voulant assister au concert. Le groupe est bien décidé à faire vivre un moment unique au public, le chanteur répète plusieurs fois « On va tout faire pour que ce concert soit un putain de souvenir! ». Notre interview avec Fauve sera à retrouver sur notre site. L’heure de concert passe vite, trop vite et il est déjà l’heure d’aller rejoindre les Black Keys, le gros groupe de cloture du festival. Une heure et quart de concert prévu, dès le début on est pas déçu. Les titres s’enchainent, le public est là. (On voit même les étoiles…) Une heure du matin, l’heure de la fin de l’édition 2014 approche. On n’a pas envie que cela s’arrête, d’ailleurs le dernier quart d’heure du concert s’annonce fou; on danse sur les airs de « Fever » extrait du dernier album, puis débarque « Lonely Boy » qui fait sauter tout le monde. Une heure du matin, le groupe s’en va, les lumières s’éteignent, cela annonce la fin du festival.. On a pas envie que ça s’arrête, du coup le public crie, siffle pour des rappels… 5 minutes, puis 10, on commence à se dire que la fin de l’édition 2014 a vraiment sonnée. Mais! Mais! Mais! Alors que le public commence à partir dans le sens du retour, la scène se rallume, les gens reviennent, ça crie, on voit les yeux des gens qui brillent. Et là, c’est le retour du groupe sur scène; éclairé d’une simple poursuite, Dan Auerbach le chanteur revient avec une simple guitare. Il commence alors a nous intérpreter « Little Black Submarines », c’est magique. Au même moment on lève la tête et c’est alors qu’éclate un magnifique feu d’artifice qui accompagnera les Black Keys et leur dernier titre. On quitte alors la scène pour se diriger vers la sortie du Malsaucy, et c’est avec des étoiles plein les yeux. On se souviendra longtemps de cette édition 2014!
Foster The People – Green Room // Mark Foster // Fauve – Green Room
Robert Plant – La grande scène // The Black Keys – La grande scène // Feu d’artifice
Nous remercions les Eurockéennes anisi qu’Ephélide pour leur accueil.