Depuis 2020, Bianca Costa fait sensation et rameute les foules. Bien décidée à faire découvrir ses influences brésiliennes au public francophone, la chanteuse est partout, que ce soit sur scène, en festival, sur Youtube ou même sur Twitch. Nous l’avons rencontré à l’occasion de son passage au festival Esperanzah!, à Floreffe.

Comment se passe ta tournée ?

C’est très intense. C’est un plaisir d’être sur scène et sur la route. Je suis toujours en train de découvrir et d’apprendre. Jouer devant des gens et pouvoir échanger avec le public est une des meilleures sensations.

En parlant d’échanges avec le public, tu fais régulièrement monter des gens sur scène. C’est important pour toi ?

A fond ! Je fais ce métier pour ça. Faire monter des gens me permet de faire des rencontres et de découvrir des personnalités. C’est important de partager ce moment avec les gens du public, et de faire découvrir la manière dont je vis les concerts. Se retrouver face à une foule, c’est une sacrée expérience.

Certains de tes textes sont très intimes, tu n’as jamais eu peur de les partager au public ?

J’écris mes textes avec le cœur. Les interpréter sur scène me permet de les redécouvrir et de les revivre. C’est toujours un plaisir de les interpréter, même si je suis dans l’émotion. Je suis constamment en train de me poser des questions, car je n’ai pas envie d’embêter le public ou qu’il soit dans l’incompréhension, mais je suis toujours fière de chanter les morceaux que j’ai écrits. 

A t’écouter, tu sembles préférer la scène au studio.

Ce sont deux exercices différents, mais si je devais en garder un, je garderais la scène, effectivement. C’est une expérience unique qui donne du sens à ce que je fais. Monter sur scène est l’âme du métier de chanteuse.

Tu continues d’écrire lorsque tu es en tournée ?

Oui, j’essaie d’écrire tous les jours, même si parfois je suis tellement concentrée sur mon show que je n’ai pas l’énergie d’aller au studio ou d’écrire des textes. Dans mon écriture, la plupart du temps, je pars de la mélodie pour écrire dessus.

Peux-tu nous présenter les personnes qui t’accompagnent sur scène ?

Akalex est un DJ alsacien bourré de talent qui comprend le baile funk mieux que personne, et Tom, qui est guitariste et pianiste. Il apporte la musicalité et l’âme du show. Quand je leur ai proposé de faire la tournée avec moi, ils ont tout de suite accepté.

La présence d’instruments sur scène est importante pour toi ?

Oui, le côté DJ est important pour l’énergie et les transitions entre les morceaux, mais la guitare et le piano me permettent d’innover, et de faire des morceaux en guitare-voix ou piano-voix. J’ai conscience d’avoir la chance de travailler avec des personnes créatives, en qui je peux avoir confiance, et avec qui je partage une vision commune de la musique.

Comment composes-tu ta setlist ?

C’est un vrai travail d’équilibre, entre énergie et douceur. Finir avec Cinderela est inévitable afin de faire bouger le public au maximum une dernière fois.

D’ailleurs, comment s’est passée la collaboration avec Soso Maness ?

C’était incroyable. Je l’ai rencontré au festival Les Vieilles Charrues. J’ai pris mon courage à deux mains, j’ai été lui parler et je lui ai dit que je souhaitais travailler avec lui. Il est fan de musiques brésiliennes donc on s’est bien entendu, avec un clip tourné au Brésil. C’était une très chouette aventure.

Comment t’es tu retrouvée à chanter dans Zen ?

Pour Zen, il faut savoir que je suis une grande fan de l’humour de Maxime Biaggi. Un jour, je reçois un extrait de l’émission où quelqu’un parle de moi. Je leur envoie un message, et ils m’ont proposée de venir en guest. Finalement, la chanson a beaucoup plu.

On t’a aussi vu chez Joyca ou même au GP Explorer.

J’adore participer à ce genre de vidéos ou d’évènements. Youtube, c’est ma télé. Quand je suis posée chez moi, je regarde des vidéos. J’adore le fait qu’il y ait des connexions entre la musique et la création vidéo. J’espère apparaître dans de nouvelles vidéos à l’avenir.

Qu’est ce que tu écoutes actuellement ?

Beaucoup de musiques brésiliennes, forcément, c’est ma musique de coeur, mais aussi beaucoup de rap français et belge.