Avec leur nouvel album « Celluloïd Swamp » sorti le 22 octobre 2021, les Bruxellois de BRNS ont fait raisonner leur musique tantôt pop-rock que psychédélique. Un voyage moderne par un groupe qui s’affirme avec une belle identité à vivre en live.
Des voix aiguës paisibles, mais aussi des guitares et basses qui déménagent. La salle de la Maroquinerie dans le 20e arrondissement de Paris a tremblé avec une salle comble venue écouter le groupe BRNS en live.
Le groupe qui avait déjà 5 albums à son actif s’affirme aujourd’hui avec une « Celluloïd Swamp » qui fait voyager entre rock, pop et electro maitrisée. Le titre Suffer installe tranquillement l’ambiance sans trop dévoiler de l’énergie qui sera libérée ensuite. Le titre Lighthouse vient créer une atmosphère beaucoup plus franche, la batterie raisonne comme jamais et d’autres instruments joués au clavier viennent s’ajouter. À plusieurs reprises, le titre nous surprend avec des interludes pour que les guitares se reposent.
« Inverted », la claque de la soirée
S’il y a bien un morceau à retenir du dernier album de BRNS, c’est certainement Inverted. D’abord d’un calme à la RY X, le titre se transforme progressivement sur sa durée de plus de six minutes. Entre voix fantomatiques et claviers électriques, la batterie s’affirme progressivement avant de prendre une accélération qui nous laisse la place à la guitare vers une deuxième partie de la chanson qui peut faire penser à Foals.
On apprécie le titre Money avant d’être surpris par la performance de Get something. L’énergie de la voix est débordante, avec « Get something » répété en boucle sur de multiples tonalités. Le concert devient quasiment punk à ce moment-là. Le titre en a presque l’air court.
Les rappels jusqu’à « Mexico »
Après un rappel du public, BRNS termine son show avec le titre Mexico, extrait de l’album Wounded datant de 2013. On retrouve une ambiance musicale « à la Foals » grâce aux percussions hypnotisantes. Le chanteur finit par sauter dans le public en hurlant « I’ve never been to Mexico » avec une énergie virulente. Le concert est réussi, le groupe est prometteur : c’est une belle découverte pour le Pedromadaire !