Depuis 2020 et son excellent EP Volume, Fils Cara a fait son petit bonhomme chemin. Le jeune chanteur français ne cesse de nous chanter un univers personnel, singulier, teinté de références actuelles et passées. Amaretto, son premier album, s’offre à nous comme une confirmation.
Depuis ses débuts, Fils Cara intrigue, que ce soit par son nom, ou par son style. Le chanteur stéphanois qui, pour son nom de scène, a fait le choix d’emprunter le prénom de sa grand-mère, mélange les genres, et les inspirations. Pour son premier album, il pique à l’Italie le soleil qui vient illuminer de nombreux morceaux, comme Cinecittà ou Parfait. En complément, il fait le choix d’intituler son album Amaretto, cette boisson alcoolisée, qui ne cesse de se démocratiser en France, et qui a tout pour plaire. Une légère saveur sucrée d’amande, mêlée à cet alcool qui peut rapidement vous enivrer.
L’album de Fils Cara repose sur un schéma identique. Une certaine douceur qui n’hésitera pas à vous donner un coup de fouet pour vous faire danser. Fort heureusement, même consommés sans modération, les onze morceaux qui composent l’album ne nous donnent pas mal à la tête, et ne nous font pas avoir la gueule de bois.
Fils Cara tinte comme une potentielle future icône pop, tout en résonnant comme du Lomepal. Amaretto est une véritable balade entre les genres musicaux. De la pop au rap, avec des résonances disco, Fils Cara se présente comme un touche-à-tout. Si l’on se resserre sans modération, notre seul regret pourrait cependant être les trop fortes similitudes entre certains morceaux.
Le label microqlima peut se vanter d’avoir en son sein des artistes audacieux , prometteurs, et généreux dans leurs propositions. Que ce soit avec le duo Pépite que nous avions rencontré à l’occasion de leur venue au Grand Mix de Tourcoing, L’impératrice, que l’on ne présente plus, ou Claude et Quasi Qui, les derniers arrivants, l’éclectisme est le maître mot.