Le 28 novembre dernier nous avons décidé de passer une bonne soirée ! Oui une bonne soirée : avec une bonne bouteille d’ambiance, des ondes positives en quantité et avec excusez-nous le terme: un spleef d’humanité. Ce soir-là, la Rodia de Besançon accueillait 2 artistes montants de la scène reggae française et internationale : Naâman et Sara Lugo.
C’était l’agence Le Bruit Qui Pense à la production et elle nous a permis de profiter pleinement de cette soirée qui s’annonçait riche en émotion. Big up à cette équipe fort sympathique !
Ce n’est pas notre première fois car Naâman est aujourd’hui un habitué des scènes franc-comtoises, après être passé au No Logo l’année dernière, le jeune normand est venu réchauffer les cœurs des festivaliers à 2 reprises cet été en passant au festival de la Paille mais aussi à Rencontre et Racines où il en a profité pour tourner le clip d’ « Outta road » (à croire qu’il nous aime bien !). Son deuxième album « Rays of resistance » est sorti le 30 octobre dernier, nous en avons donc profité pour aller découvrir ces nouvelles titres et son nouveau show, accompagné de son irréductible beatmaker Fatbabs et de son Deep Rockers Crew.
Pour les moins roots d’entre vous: Naâman est un jeune chanteur de reggae dieppois au sourire communicatif et au flow tout droit sorti de Kingston en Jamaïque, mélange détonnant mais efficace qui a su conquérir rapidement la scène reggae française.
Avec lui, la ravissante Sara Lugo, jeune chanteuse originaire d’Allemagne qui fait son petit bout de chemin en France et que nous avons notamment découverte grâce à son titre en featuring avec Protoje sur « Really like you ». Elle est accompagnée de sa Dj Supa Mana qui l’a suivi durant sa tournée estivale. Ce duo féminin énergique et doux à la fois a assuré la première partie de cette soirée avec des rythmes empreints de soul, de reggae mais aussi de sonorités jazzy.
Puis vers 21h45, Naâman et ces musiciens débarquent sur scène et nous proposent un show différent des précédents : ce nouvel album se révèle être beaucoup plus posé et moins reggae que le premier. On y découvre la véritable identité du chanteur et sa diversité musicale avec des titres qui nous invitent au voyage. Morceau après morceau, entre hip hop et reggae, le public se laisse emporter par le flow de sa voix groovy et par un groupe d’amis qui prend plaisir à faire partager leur expérience artistique dans une simplicité exemplaire. Certains titres comme « Karma » et surtout « Hopefull world » nous plongent à travers leurs rythmes dans une ambiance des plus paisible empreint de spiritualité où Naâman nous fait partager son optimisme et sa croyance en l’humanité, ce qui fait du bien quand on pense à l’actualité.
Majoritairement composé du nouvel album, ses copains de l’ouest nous ont tout de même transmis une énergie des plus impressionnantes en jouant également des anciens titres comme « House of love », « Rebel for life », « Chill out » ou encore « Skanking shoes », titre qui ouvrait le premier rappel symbolique dans une salle noire où seules une paire de chaussures fumantes accrochées au micro étaient éclairées. Ce titre a d’ailleurs fait monter le thermomètre tout comme le scoopomètre.
Après avoir fait tourner les serviettes, les t-shirt, et les têtes avec un scoopomètre des plus fous, les spectateurs ont quitté la grande salle pour se diriger vers l’after au bar de la Rodia. On y a retrouvé l’association Uppertone qui a su faire danser les plus tardifs avec un soundsystem composé de classiques entre reggae, ragga et dancehall, autant vous dire qu’on a adoré.
Et c’est avec plaisir que les plus déterminés ont eu la chance de profiter d’un supplément good vibes avec un fresstyle surprise de la part de Sara Lugo qui a pris le microphone tout en simplicité pour ambiancer le bar suivi quasi immédiatement de Naâman qui n’a pas résisté à l’appel du soundsystem à l’ancienne. Et c’est avec un bonheur non dissimulé que les derniers scoopers ont continué de danser jusqu’à la dernière seconde de cette belle soirée.