Les 20 et 21 février, le Grand Mix a rouvert les portes de sa Pop Factory, après une première édition réussie en 2018. L’occasion de réunir de nombreux talents de la scène française actuelle.

Ce jeudi 20 février, c’est pour une soirée quasi-complète que le Grand Mix ouvre ses portes aux alentours de 19 heures. L’affiche est alléchante : SÜEÜR, P.R2B, Videoclub, Octave Noire, Isaac Delusion, un DJ set de Paprika Kinski et deux sessions secrètes de T E R R I E R.

Cette soirée Pop Factory marque les retrouvailles avec la grande salle du Grand Mix, après être seulement passés par le Club depuis la réouverture du lieu. Notre soirée commence par une magnifique découverte : P.R2B. Derrière ce nom énigmatique se cache Pauline Rambeau de Baralon que Les Inrocks caractérisait comme « l’une des grandes révélations francophones de l’année » fin 2019. On ne peut qu’acquiescer. La voix de l’interprète de La chanson du bal est envoutante. P.R2B est une artiste que nous suivrons de très près.

Après les avoir rencontrés au Botanique de Bruxelles en janvier dernier, le moment est venu de découvrir Videoclub sur scène. Adèle et Matthieu sont dans la fleur de l’âge, et malgré toute la bonne volonté de la jeune chanteuse, l’ambiance peine à décoller. Certes, c’est avec plaisir que le public reprend leurs tubes Amour Plastique, Roi ou encore En nuit, mais les moments de silence s’enchainent. Petite déception pour un duo qui gagnerait à être plus enjoué lorsqu’il est sur scène.

Après un court détour devant Octave Noire dans un Club plein à craquer, nous finissons notre soirée devant Isaac Delusion, rencontrés l’après-midi. Sorti en novembre 2019, leur dernier album uplifters est remarquable, et le concert l’est tout autant. Les 5 gaillards se font plaisir, le sourire de Loic est on ne peut plus communicatif. Entre rock, swing et disco, la performance du groupe est maitrisée de A à Z. Quel régal d’entendre en live Basement Leisure, ou leur reprise de Couleur menthe à l’eau d’Eddy Mitchell.

C’est sur une note plus que positive que l’on quitte le Grand Mix. La Pop Factory se porte (très) bien.